Mode

Le fashion pact du G7 : une mode plus éthique et responsable

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La pollution est l’un des plus grands problèmes auxquels fait face la planète. L’une de ses causes est l’industrie de la mode. La production de vêtements a un énorme impact sur l’environnement en raison de l’émission de gaz à effet de serre, de pesticides, de polluants chimiques utilisés. Dans l’optique de la protection de l’environnement, un fashion pact a été signé entre les grandes marques.

La mode, un marché polluant

Chaque année, de nombreux vêtements sont confectionnés, cela constitue une grande source de pollution. La deuxième industrie la plus polluante du monde est celle de la mode. Elle est responsable de 10 % d’émission de carbone, 22 % d’utilisation de pesticides, 20 % de la pollution de l’eau. Si rien n’est fait, d’ici à 2030, ces pourcentages grimperont et l’impact sur l’environnement sera désastreux. Il urge de trouver des solutions efficaces. C’est dans ce sens que le « fashion pact » a été pensé puis signé par quelques entreprises.

La mission du PDG du groupe Kering

Le président français Emmanuel Macron a responsabilisé en mai 2019, François-Henri Pinault, PDG du groupe Kering, pour une mission. Il doit mobiliser le secteur de la mode dans l’optique de l’adoption et de la mise en œuvre des bonnes pratiques. Ceci dans le but de réduire les impacts négatifs qu’a ce secteur sur l’environnement.

L’objectif fixé par le président français était d’avoir 20 % de signataires parmi les entreprises de la mode. En tout, il y a eu 30 % de signataires ; l’objectif est donc atteint et dépassé. De grandes marques telles que Chanel, Kering, Balenciaga, Adidas, Nike, H & M, Zara, etc. ont accepté de faire partie du groupe de signataires. La porte reste ouverte toutefois pour toute entreprise qui souhaiterait rejoindre le groupe pour mieux protéger l’environnement.

Le fashion pact

Au cours du G7, le 26 août 2019, plusieurs entreprises de l’industrie de la mode ont présenté leur accord pour le « fashion pact ». Ce pacte réunit les accords de ces entreprises pour la protection de l’environnement et par ricochet celle de la planète. Ces entreprises décident d’éliminer l’utilisation du plastique afin de réduire la pollution par les microfibres. La protection des animaux également est visée. Des mesures seront prises pour éviter que l’entreprise de la mode entrave la sécurité des animaux et des forêts.

Le pacte signé n’a aucun effet contraignant puisqu’il serait difficile de contrôler l’application de lois contraignantes dans ce secteur. Il ne faudra alors s’en tenir qu’à la parole donnée par chaque entreprise et espérer qu’elle la respecte.